Mohamed Lamine Touré - Compagnon des arts et des lettres du Québec

Ancien danseur et chorégraphe du Ballet National de Guinée, Mohamed Lamine Touré est arrivé à Montréal en 1974, avec sa riche expérience et son rêve de faire découvrir les musiques africaines. N’en déplaise à son paternel qui le destinait au commerce.

L’ouverture du Café Créole puis celle du Club Balattou jettent les bases d’un empire de la diversité où convergent la diaspora africaine ainsi que les Québécoises et Québécois, curieux de vivre une immersion culturelle sans précédent. L’aventure se poursuit avec la création du Festival international Nuits d’Afrique, qui vient de fêter ses 35 ans et se classe en tête des événements mondiaux spécialisés dans la diffusion des musiques et des danses d’ascendance africaine. La variété des expressions panafricaines s’y déploie au gré de programmations où se rencontrent vedettes consacrées et artistes de la relève.

Rassembleur de talents et de cultures, Mohamed Lamine Touré n’a cessé d’élargir les horizons de son public. Transformés en institutions, les lieux qu’il a fondés enrichissent la vie montréalaise et celle de centaines d’artistes qu’il a fait rayonner. Fort de son expérience et généreux de ses connaissances musicales encyclopédiques, il a fondé les Productions Nuits d’Afrique afin de favoriser l’intégration de la relève au milieu professionnel, et multiplié les initiatives visant à rompre l’isolement des immigrants et immigrantes.

Aucun baobab ne pousse au Jardin botanique de Montréal, mais un étonnant spécimen est parvenu à s’enraciner sur le boulevard Saint-Laurent, et ses branches couvrent harmonieusement la ville.

À propos de l'Ordre des arts et des lettres du Québec

L’Ordre des arts et des lettres du Québec est une distinction du Conseil qui vise à honorer des personnes ayant contribué de manière remarquable, par leur engagement et leur dévouement, au développement, à la promotion ou au rayonnement des arts et des lettres du Québec.

Le Conseil remercie ses partenaires, la Caisse de la Culture et le journal Le Devoir.

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