À l’automne 2017, dans la foulée du mouvement #metoo et des multiples dénonciations de harcèlement qui ont notamment touché les milieux de la culture et des communications, des associations d'artistes et de producteurs ainsi que des regroupements du secteur culturel se sont mobilisés pour faire le point et se doter de mécanismes communs visant à ce que toutes et tous puissent créer et travailler en toute sécurité. Leurs recommandations ont mené à la signature de la Déclaration pour un environnement de travail exempt de harcèlement dans le milieu culturel québécoisCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.
Le 30 octobre 2017, la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Mme Marie Montpetit, a rencontré les représentants et représentantes de huit associations d’artistes, d’artisans et de producteurs. Elle a offert l’accompagnement du Ministère dans le développement de solutions pour faciliter la dénonciation et la prévention. La clinique juridique Juripop Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre a été mandatée afin de mettre en place un guichet unique d’aide et d’accompagnement des artistes et travailleurs culturels victimes d’agressions sexuelles et de harcèlement sous toutes ses formes.
Le 23 mars 2018, le gouvernement québécois annonçait un investissement de 900 000 $ pour lutter contre le harcèlement et les agressions sexuelles dans les arts et la culture. (communiqué Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre)
Le 25 avril dernier, Patrimoine Canadien et le Conseil des arts du Canada annonçaient également d'importantes mesures afin de promouvoir les milieux de travail sains, respectueux et exempts de harcèlement. (communiqué Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre)
Position du Conseil des arts et des lettres du Québec concernant les dénonciations d’inconduite et de harcèlement psychologique et sexuel
Le Conseil des arts et des lettres du Québec est soucieux d’offrir à ses employés un environnement de travail sain et exempt de harcèlement. Il est ainsi important de rappeler qu’aucune forme de violence verbale, de harcèlement ou d’intimidation après le rendement d’une décision, ni à aucun moment du processus de demande de bourse, n’est tolérée.
De la même façon, le Conseil rappelle à ses partenaires et aux personnes (organismes ou artistes) qui reçoivent des fonds du Conseil qu’il leur appartient également de respecter les lois qui leur sont applicables en cette matière. Les situations non conformes, le cas échéant, seront traitées rapidement par le Conseil, conformément aux obligations et aux pouvoirs dont il dispose et en accord avec le présent énoncé.
À cette fin, il a mis en place une consigne interne lors de situations de dénonciation et d’allégation; il ajoutera deux engagements à ce sujet aux lettres d’entente signées par les organismes; il aura recours à la Politique d’encadrement du soutien à la mission lors de situation de gouvernance problématique.