En tendant la main au public, en le faisant passer de la curiosité à la participation, les artistes jettent des ponts entre les communautés, les disciplines, les cultures et les générations. Ils font voir les arts différemment, comme quelque chose qui nous appartient à tous et est capable d’exprimer ce qui nous unit, par-delà les différences.
Issus du rapprochement entre des artistes professionnels et des citoyens de Montréal, et d’autres municipalités de la région métropolitaine, de beaux projets de ponts culturels voient ainsi le jour, attestant du bonheur de créer ensemble et des bienfaits de l’inclusion!
Des ponts culturels, d'une rive à l'autre
C'est le cas du programme Des ponts culturels, d’une rive à l’autre Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, dont les projets soutenus en 2018 ont été dévoilés le 10 novembre dernier à la Place des Arts.
En soutenant ce programme, le Conseil des arts et des lettres du Québec souhaitait favoriser le rapprochement entre les créateurs et les citoyens en valorisant les arts et le travail de ceux qui donnent à notre paysage culturel son dynamisme et sa diversité.
L'initiative Des ponts culturels, d'une rive à l'autre, a été initiée par le Conseil des arts de Montréal et Culture Montréal, auxquels se sont joints le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts de Longueuil, la Place des Arts ainsi que les villes de Laval, Longueuil, Terrebonne et Sainte-Julie.
Découvrez les projets soutenus
Voda-Eau-Water
Collectif Intercultes (Montréal)
Réalisé à Laval, Voda-Eau-Water se trouve à l'intersection de la danse, du théâtre, de la musique, des arts visuels, de l’art cinématographique et de l’art social participatif. Riche de sensations, l’univers de Voda-Eau-Water amène les spectateurs à explorer leurs rapports avec l’eau.
La pêche à la mouche à feu
Stéphanie Lagueux et Jonathan L’Écuyer (Terrebonne)
Ce projet rassemble les « mouches à feu » de 350 citoyens de Rivière-des-Prairies et Terrebonne et invite les Montréalais à explorer le potentiel poétique et ludique de lampes de jardin en les détournant avec des matériaux récupérés. Une partie de l’installation lumineuse est agrémentée d’une vidéo des artéfacts.
Laisser sa trace
Pierre-Etienne Massé (Longueuil)
Cette co-création avec des élèves de l’arrondissement Hochelaga-Mercier-Maisonneuve est réalisée à partir d’empreintes d’animaux en péril. Une vidéo du processus, en plus de l’œuvre, a été présentée au public.
Expressions orne-mentales
Mohammed Makhfi (Montréal)
Des citoyens longueuillois ont offert une exposition participative en présentant un ornement réalisé à partir de leur imaginaire. Cette œuvre collective nous amène à réfléchir sur nous-mêmes et sur notre place au sein de la diversité interculturelle.
Cet article fait partie de l’infolettre À L’OEUVRE du 28 novembre 2018.