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En art, tous les points de départ sont possibles. La preuve : celui de Kinya Ishikawa pour la poterie est un petit studio de Montréal où il agissait comme concierge à son arrivée au pays. Ayant dessiné pour le designer japonais Kensuke Ishizu auparavant, Kinya Ishikawa portait en lui son influence et sa perspective d’une révolution culturelle par l’art. Or, les révolutions sont parfois douces et tranquilles, comme la sienne.
La délicatesse de Kinya Ishikawa n’a pas que pour destination le bout de ses doigts. Elle trouve racine au plus profond de son âme et se transpose dans ses moindres gestes. Au-delà de ses œuvres, dont le raffinement esthétique, l’originalité et le style en évolution constante lui ont valu une reconnaissance internationale, Kinya Ishikawa a trouvé sa propre réponse dans le partage, l’entraide et la force du groupe. Pour lui, exposer seul n’est pas la solution.
Fondateur de 1001 Pots Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, la plus grande exposition-vente de céramique en Amérique du Nord, Kinya Ishikawa met en lumière le travail de centaines de céramistes d’ici et d’ailleurs. La passion qu’il cultive et qu’il renouvelle sans cesse, ainsi que son savoir-faire, qu’il partage si humblement à son atelier de Val-David, rayonnent ainsi dans tout le village.
Jour après jour, il embellit son grand Jardin de silice dans lequel il empile des milliers de pièces de céramiques cassées. Il rassemble ces morceaux pour faire fleurir son jardin, comme il unit les artisans québécois pour obtenir une voix plus forte et maintenir la réputation exceptionnelle d’un milieu dans lequel il a lui-même façonné beaucoup plus que de l’argile.
À propos de l'Ordre des arts et des lettres du Québec
L’Ordre des arts et des lettres du Québec est une distinction du Conseil qui vise à honorer des personnes ayant contribué de manière remarquable, par leur engagement et leur dévouement, au développement, à la promotion ou au rayonnement des arts et des lettres du Québec.
Le Conseil remercie ses partenaires, la Caisse de la Culture et le journal Le Devoir.
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