Jacques Matte - Compagnon des arts et des lettres du Québec

Né à Montréal, Jacques Matte a consacré sa vie à l’implantation d’organismes phares dans sa région d’adoption, l’Abitibi-Témiscamingue. Incarnation du développement culturel durable, il a dirigé le Théâtre du cuivre pendant 35 ans, a géré Les Arts et la Ville, et a favorisé la production et le tournage de films hors des grands centres.

Dynamique promoteur de spectacles, il a attiré à Rouyn-Noranda aussi bien Ginette Reno que Mohamed Ali. Son approche de gestion novatrice et primée est étudiée à HEC Montréal, citant en exemple le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, cofondé en 1982 avec Louis Dallaire et Guy Parent.

Soudés par leur amour du cinéma, ces trois mousquetaires de la diffusion culturelle fonctionnent en symbiose. Le leadership éclairé du président-directeur Jacques Matte est épaulé par le sens des finances du secrétaire-trésorier Guy Parent et les talents de communicateur de Louis Dallaire.

Leurs forces complémentaires ont permis de présenter le travail de plus de 3 500 interprètes et cinéastes dont les œuvres de fiction, les documentaires et les films d’animation ont formidablement enrichi l’offre cinématographique de la région. Le festival a été récompensé pour son apport artistique et socioéconomique, en plus de se tailler une réputation internationale par la qualité de sa programmation et sa convivialité.

Le populaire événement a attiré en Abitibi aussi bien les figures stellaires que les artistes de la relève cinématographique, comme Denys Arcand, Paule Baillargeon, Claude Lelouch, Sophie Deraspe, Denis Villeneuve et Louise Archambault.

À propos de l'Ordre des arts et des lettres du Québec

L’Ordre des arts et des lettres du Québec est une distinction du Conseil qui vise à honorer des personnes ayant contribué de manière remarquable, par leur engagement et leur dévouement, au développement, à la promotion ou au rayonnement des arts et des lettres du Québec.

Le Conseil remercie ses partenaires, la Caisse de la Culture et le journal Le Devoir.

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